Et si vous aviez de la chance?

En écrivant l’article « Pourquoi entreprendre? » je me suis aperçu que je n’avais pas encore traité de la chance et des points de vues autour de certains  événements et je vais donc m’y atteler.

La chance est un point de vue

je vais commencer en vous partageant cette histoire, assez connue, qui illustre bien mon propos.

Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.
– « Pour moi ce cheval n’est pas un animal, c’est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ? » demandait-il.

Un matin, il se rend à l’étable et le cheval n’est plus là.
Tous les villageois lui disent : « On te l’avait bien dit ! Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l’a volé… quel malchance ! ». Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ? ».

Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s’était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde. – « Quelle chance ! » disent les villageois.

Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l’entraînement. – « Quelle malchance ! » disent ses amis.
– « Comment vas-tu faire, toi qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t’aider ! ».
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? ».

Quelques temps plus tard, l’armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.
Tous… sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.
– « Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer… ». Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? ».

Au final, nous ne pouvons jamais dire à l’avance si ce qui nous arrive est bénéfique ou non. Maintenir un esprit ouvert face aux aléas de la vie peut nous aider à rester « zen », ouverts face à ces situations. Bien entendu, j’ai moi aussi beaucoup de mal à considérer un accident de la vie, une maladie comme une « chance » mais je crois fermement que tant qu’on ne charge pas négativement un événement, nous nous offrons la possibilité de réfléchir d’une manière plus complète.

La chance ça se travaille

Certains vous diront que la chance, on l’a ou pas, qu’il est impossible de changer cet état de fait. Si vous résumez la chance au nombre de billets trouvés par terre, alors oui, peut-être. Mais la chance c’est bien plus que cela.

La chance, ce sont les occasions, des rencontres, des opportunités et ça, ça se travaille! Comment? Aussi bien par une posture mentale que par un discours et des actions.

Je vous laisse 6 minutes avec Philippe Gabillet.

 

Bon weekend!

William

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *