Bonjour à tous,
avant toute chose, je souhaite dire que cette expression est celle d’une collègue coach, Narjisse, et que je la remercie ici de l’avoir utilisée. Elle illustre parfaitement une tendance que nous avons tous plus ou moins qui est de rendre notre bonheur conditionnel à des étapes de notre vie. « Quand j’aurai cette promotion, tout ira bien. », « Je serai heureux quand tel évènement sera passé… »
Nous nous le disons tous, cependant, est-ce la réalité? Pouvons-nous mener notre vie en cherchant un bonheur illusoire, conditionné à des étapes plus ou moins importantes? Que représente la clôture d’un dossier particulièrement pénible à l’échelle de votre vie? Et du bonheur que nous recherchons tous? Pour moi rien. Notre bonheur ne devrait pas être conditionné par des éléments de ce type, il est parfois essentiel de cultiver le bonheur afin d’avoir les ressources nécessaires pour passer un cap en particulier. C’est pour cela que la procrastination du bonheur est une expression intéressante: nous mettons régulièrement des délais au fait d’apprécier ce que nous avons, faisons, vivons. Prenez quelques instants pour réfléchir à la suite:
A quand remonte la dernière fois que l’on a utilisé le système de motivation « de la carotte et du bâton » sur vous? Avez-vous eu l’impression d’être respecté en tant que professionnel? Qu’adulte?
Vous semble-t-il légitime de l’utiliser sur vous même? Pourtant c’est ce qui est fait quand on se dit « Quand j’aurai cette promotion, tout ira bien. »
Et pourtant…
Si l’on prend le temps de réfléchir encore quelques instants, on pense à tout ce que nous sacrifions pour un bonheur qui est souvent dilué par la force de l’instant présent.Après la promotion tant attendue, vient la charge de travail en conséquence qui empêche parfois de profiter de l’avancée, avec le bouclage d’un dossier en vient un autre… Loin de moi l’idée de vous déprimer, vous qui lisez ces lignes, je cherche juste à vous démonter une chose essentielle. Prenons encore un exemple.
Nombre de personnes décident de partir en voyage quand les finances iront bien, que leur travail leur permettra, que les enfants seront capables de suivre en balade et finissent par ne pas partir parce « qu’il faut changer de voiture », « qu’au travail en ce moment c’est difficile… ». Après tout, le monde sera toujours là pour eux…ce n’est pas certain. Le monde change et des sites millénaires comme le Taj Mahal sont en train de disparaitre ce qui donne à réfléchir sur la permanence de certaines chose que l’on considères comme acquises.
Le bonheur est dans l’instant présent. Il est dans chaque avancée, même minime que l’on fait, il est également dans des repères que nous conservons. Certain diraient qu’il peut se trouver en chaque chose, pour peu qu’elles soient regardées sous le bon angle, je n’en suis pas persuadé. Par contre, je suis persuadé que le bonheur est à saisir et à apprécier sans le conditionner à des éléments extérieurs, que nous sommes notre première source de bonheur par nos actions, nos relations avec nos contemporains et que cela est essentiel.
Alors, après tout ça, êtes-vous prêts à être heureux, maintenant et non dans quelques temps?
Je vous laisse sur ces mots de Matthieu Ricard « Le bonheur c’est d’abord le goût de vivre. »
Bon weekend.
William
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