Les croyances limitantes

J’ai déjà pu évoquer la différence entre essayer et faire. Par contre, je ne vous ai pas encore parlé des croyances et particulièrement des croyances limitantes.

Vous qui avez lu l’ensemble de mes articles (si ce n’est pas encore le cas, j’ai confiance en vous pour remédier à cela), vous commencez à savoir qu’en coaching et PNL, nous travaillons sur des objectifs. Il arrive assez régulièrement qu’il y a un grain de sable dans l’engrenage, un truc qui bloque qui soit un peu compliqué à identifier…

 

Croyances et expérience

Nous sommes tous à notre niveau, le résultat d’expériences et de croyances qui nous ont façonnées. Il arrive qu’à l’issue d’une expérience nous tendions à généraliser cette dernière, on en tire parfois une règle de vie “je ne mangerai plus jamais autant de foie gras” ou une croyance “je ne suis pas capable de gérer un budget”. Bien entendu, on peut également en tirer une croyance aidante comme “Je sais garder mon calme en période de stress”, quand les croyances sont de cet ordre, tout va bien, quand elles sont limitantes par contre… aïe aïe aïe!

Les croyances limitantes sont parfois mises en place dans un but de préservation de la personne, il est donc essentiel de s’assurer que le projet, ôter cette croyance, est écologique et aura un impact positif sur la personne.

Par exemple, suite à un accident de voiture une personne se retrouve avec la croyance “je ne suis pas capable de conduire sûrement”. Cette croyance a une fonction utile: éviter à la personne d’avoir à nouveau un accident en supprimant la source de cette expérience la conduite. Cependant, il est quand même pratique de savoir conduire et si cette personne souhaite désamorcer cette croyance, il faut que ce soit fait dans un contexte favorable. Que l’on commence par mettre en place un contexte de réussite avec de la préparation mentale avant de vraiment désancrer cette croyance et mettre la personne derrière un volant…

 

Croyance limitante ou saine précaution?

Parmi les croyances limitantes se cachent parfois de saines précautions. L’un de mes responsable quand je travaillais en entreprise dit un jour “ce n’est pas mon métier” en parlant pourtant d’un contrat d’ampleur dans son domaine, qui aurait pu générer un très beau chiffre d’affaire sur plusieurs années.

En en rediscutant avec lui, il m’a expliqué qu’il avait déjà eu “les yeux plus gros que le ventre” et que bien mal lui en avait pris. Il ne souhaitait pas revivre cette situation et jaugeait les déploiements de son entreprise ainsi. Il se demandait s’il était de taille à accomplir cela ou s’il pouvait aisément le devenir, si ce n’était pas le cas, ce n’était pas son métier.

D’une expérience désagréable, il en avait fait non pas une croyance limitante mais une saine précaution.

Et maintenant au travail!

Puisque vous en savez un peu plus sur ces croyances, je vous invite maintenant à observer si vous en possédez…

Si par hasard vous en trouvez une ou deux qui traînent, demandez-vous si c’est vraiment le cas? N’y a-t-il pas un contre exemple à cette croyance? Que se passerait-il si vous changiez de manière d’agir autour de cette croyance? Que vous cessiez de la suivre?

 

Restez calmes dans l’application de ce questionnement et profitez de l’occasion pour faire un tri raisonné et raisonnable!

 

Bon weekend.

William

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