Analyse d’un pitch de 5 minutes – Pitch Cards

Bonjour à tous,

comme il est souvent facile de critiquer le pitch d’une tierce personne, j’ai décidé de changer de focale et de vous proposer d’analyser pour vous un pitch que j’ai effectué le 19/01 sur mon projet Pitch Cards.

 

Commençons par la vidéo.

 

Commençons par le commencement: le corps.

Je me tiens assez régulièrement vouté, pour compenser cela, j’ai tendance à me tenir en arrière quand je parle en public. Bien entendu, je suis assez à l’aise mais je pense que je gagnerais à me tenir plus droit.

J’ai de grandes jambes et régulièrement je fais des mouvements assez inutiles avec comme à 3:00 ou je fais un joli pas en avant zigzag qui n’apporte rien à la prestation.

Mes mains sont assez mobiles, pas trop, mais je peux faire plus attention à l’ampleur de mes gestes afin de ne pas créer de diversion. Lorsque l’on parle en public, il est utile de focaliser l’attention de l’audience sur ce que nous disons et non sur comment nous bougeons.

Le regard : je déplace assez bien mon regard mais on voit que je privilégie la partie de la salle située à ma gauche. C’était certes la partie la plus densément peuplée mais ça n’empêche en rien d’inclure les spectateurs à droite.  On m’a dit que mon positionnement à cheval sur la droite de la zone de projection était parfois perturbant. Je prends note et ferai attention à cela.

De l’art de poser sa voix:

Dans ce cas là, j’ai le bon volume sonore, je suis habitué à l’acoustique de cette salle et j’ai bien régulé mon volume. Par contre j’ai des défaillances de tessiture de voix aux moments suivants: 1:24 , 1:44, 3:17 (fin de souffle), 3:43. Cela indique que je n’ai pas respecté ma tonalité de voix (je parle un poil plus aiguë qu’en temps normal).

Gestion du souffle: on voit bien un truc à ne pas faire à 1:32 et qui revient à 3:02. Le fait de reprendre ma respiration de manière trop brusque me faire faire un petit claquement de langue que je trouve disgracieux. De manière générale j’ai plutôt mal géré mon souffle sur ce pitch, puisque j’ai pris un rythme de parole bien trop élevé.

Rythme de parole: J’ai démarré fort, j’ai gardé un rythme assez soutenu et s’il correspond bien à mon caractère, il n’est pas nécessairement adapté à tous. A refaire avec un peu moins de contenu et un peu plus de zenitude. Cela m’évitera les bafouillages multiples en 2:00 et 3:25.

Le contenu:

Je trouve ma présentation mal foutue. Par sur sa forme car Camille a fait un excellent travail comme d’habitude. C’est la structure qui m’ennuie. J’ai souhaité me challenger en pitchant avec comme exemple le fameux deck de Guy Kawasaki. Pitcher reste toujours un exercice exaltant pour moi et je ne cesse de m’entrainer mais toujours en structure libre ou choisie par mes soins. Dans ce cas là, je me suis mis dans les baskets d’un startuper qui se voue à ce qu’on lui dit benoitement et qui prend cette structure pour argent comptant.

Je vois plusieurs trucs qui m’ennuient et qui, pour moi, nuisent à ma maitrise du pitch. J’aurais mis l’équipe à une autre place. J’aurais plus détaillé Pitch Cards et certainement moins évoqué la problématique. Bref, j’ai choisis, j’assume.

 

Conclusion

Dans tous les cas, c’est toujours rigolo de présenter en public. Après tout, je conseil beaucoup de startups sur le sujet mais je n’avais jusqu’à présent plus de projet en cours qui nécessitait que je le fasse moi même.

Cette analyse est faite après 2 visionnages de la vidéo en tête d’article. Je pense qu’en en faisant encore 2, j’aurais de quoi faire un autre gros paragraphe.

Si vous avez un retour à me faire, utilisez les commentaires en bas de page pour le faire.

Si vous souhaitez que je passe votre pitch à la (gentille) moulinette dans un futur article contactez-moi via le formulaire ou les réseaux sociaux.

Bon weekend.

William

 

 

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