Prenez votre juste place !

Bonjour à tous, contrairement aux années précédentes et aux autres blogs de développement personnel, je ne vais pas m’attarder sur les bonnes résolutions. Je n’y crois pas et je pense que seules les salles de sport y gagnent dans l’histoire. A la place, je vais vous proposer un article qui va vous occuper pendant un moment : comment prendre sa juste place dans sa vie ? Janvier est peut-être un mois comme les autres mais ça n’empêche en rien qu’on travaille sur les bases !

 

A la base l’assertivité.

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, l’assertivité est le fait de s’imposer sans empiéter sur les autres. Cette manière de fonctionner est assez délicate à mettre en place car si nous pensons être mesurés dans notre approche, ce n’est pas toujours le cas, en tout cas selon les critères de nos interlocuteurs.

Développer son assertivité devient une clef de croissance quand on sait combien prendre sa place est de plus en plus difficile. Pour autant, est-il nécessaire de passer en mode bulldozer et déblayer nos contemporains ? Malgré l’essor du courant participatif, malgré l’ouverture des cultures d’entreprise, les stratégies individuelles priment parfois sur les valeurs collectives. Il suffit de voir le comportement de certains représentants politiques autour de la transparence pour comprendre ce que je veux dire.

En parlant de nos représentants politiques, Laurent Fabius, lors de la COP 21 a utilisé une technique d’assertivité bien connue. Il a d’abord fédéré les représentants autour de ce qui rassemblait avant de débattre des points qui posaient problème. Cette manière de faire a une double utilité. Tout d’abord elle installe Fabius comme chef d’orchestre sans marcher sur les autres « Nous nous concentrons sur ce qui rassemble et vous pourrez exprimer vos avis tout au long de la discussion » et elle permet de créer une atmosphère ou chacun pourra intervenir tout en respectant le rythme, la méthode et le leadership imposés par Fabius.

Loin de moi l’idée de juger du résultat mais le procédé a été salué par beaucoup comme une réussite, au moins dans l’étape concertation collective, pour les résultats, c’est encore à voir.

 

Le bulldozer, le paillasson et le hérisson.

En développement personnel, on note deux comportements assez emblématiques et illustratifs de l’assertivité : le paillasson ou le hérisson. Le paillasson est la bonne pâte dont tout le monde profite, le hérisson, l’individu qui ne manque pas de piquant et qui garde tout le monde à distance grâce à ses excroissances affutées.

J’y ajoute le bulldozer : en anglais on parlerait de quelqu’un de « bossy » qui parvient toujours à ses fins et qui va à terme user tout le monde. Cette personne sait à la fois cajoler, forcer et entourlouper mais personne ne l’arrête. Elle est épuisante, énervante et en général assez compliquée à gérer.

 

Assez parlé du contexte, parlons de vous !

 

Ce que prendre sa juste place veut dire.

Nous avons tous l’occasion de prendre une place plus importante, plus exposée, moins habituelle ou confortable. Peut-être est-ce trop tôt, peut-être est-ce à un mauvais moment mais pourtant nous devons prendre notre juste place.

Pourquoi cette obligation me direz-vous ? Parce que quand nous sommes à notre juste place et que nous osons le vivre pleinement, nous sommes là dans un contexte optimal pour vivre pleinement, être heureux mais aussi appliquer nos compétences et développer ces dernières de manière adaptée.

J’encourage tous mes clients à réfléchir à comment « entrer dans le costard », à prendre sa place sans écraser les autres et surtout à se sentir bien dans cette situation. Par cet article, je vous encourage aussi à le faire et je vais vous donner quelques éléments et une astuce pour démarrer la réflexion.

 

Prenez votre place :

Avez-vous déjà réussi à imposer vos choix (de vie, professionnels) à votre entourage sans trop heurter les gens autour de vous ? Qu’avez-vous ressenti par la suite ?

Comment pourriez-vous créer un contexte où prendre votre place serait possible ? Quel serait la plus petite action possible pour y parvenir ?

A quel moment pouvez-vous considérer que vous êtes parvenu(e) à créer votre espace d’expression, de vie, d’action sans écraser l’autre ?

 

Astuce :

Le oui de fermeture. J’utilise parfois cette méthode de clôture de discussion lorsque je reçois des avis non désirés sur différents sujets (éducation de mon enfant, développement de mon entreprise, travail sur moi…).

Par exemple : « tiens, tu changes ton fils comme ça toi ? Oui. ». Ceux qui ont un enfant connaissent bien ce genre de phrases et combien elles sont irritantes. Dans cette simple observation, il y a un hameçon posé par la personne qui souhaite que nous lui demandions comment elle ferait. Poser un oui de clôture est un bon moyen de ne pas entrer dans cette dynamique de conversation.

Bon weekend !

William

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