Bonjour à tous,
Après une interruption due à un Startup Weekend je reprends le fil de mes articles sur la zone de confort.
En général, l’une des raisons qui nous pousse à ne pas sortir de notre zone de confort est le fait que cela comporte un risque (inhérent à toute action d’ailleurs) d’échec ou de non obtention du résultat désiré (ce qui est bien différent).
Dans tous les cas, il m’a semblé intéressant de vous transmettre certains briques de pensée que vous agencerez comme vous le souhaitez (je ne suis pas là pour vous dire quoi penser, juste pour partager avec vous).
Pourquoi sortir de sa zone de confort?
Parce que vous y êtes comme dans votre chambre: c’est douillet mais vous ne pouvez y passer votre vie au risque de manquer une tonne de choses merveilleuses. Ce qui amène à la réponse suivante: pour vivre pleinement.
J’entends déjà certains sceptiques dire « on peut vivre sans sortir de sa zone de confiance ». Oui certainement, tout comme on peut passer sa vie dans son appartement comme un agoraphobe et considérer que tout va bien, c’est une question de point de vue.
N’avez-vous jamais eu une conversation intéressante avec un parfait inconnu dans le train? Etiez-vous parfaitement en contrôle de ce qu’il se passait? Saviez -vous avec certitude que vous pourriez discuter sans problème avec l’autre? Que la personne n’avait pas des opinions diamétralement opposées à vous? Non, je ne pense pas et pourtant, vous avez pu avoir une discussion extraordinaire en prenant un risque minime.
Je doute qu’il soit sage de confier son portefeuille à un inconnu dans le train, par contre.
La (dé)mesure
Dans les commentaires du dernier article, Amaury explique sa stratégie « Pour moi tout comme un alpiniste, c’est me définir un challenge réalisable, puis m’y lancer sans jamais remettre en question ce que je fais même si le chemin est dur. Quand j’arrive au sommet, je suis tellement content de moi que je constate c’est une perte de temps de réfléchir en pleine action. Ma clé, la concentration… »
Si je suis d’accord avec l’importance de la concentration et d’un challenge réalisable, je suis plus timoré sur la remise en question, car selon la durée nécessaire à la réalisation du challenge, il faut questionner l’action autant que l’objectif. Tant que ça marche pour lui, aucune raison qu’il change mais pour les autres, c’est différent, après tout, à vous de trouver votre solution.
Sortir de sa zone de confort est d’abord une question de mesure: mesurez ce que vous risquez en sortant de votre zone de confort ou en y restant. Déterminez ce que vous voulez investir et surtout allez au bout de l’exercice. Enfin, après coup, mesurez combien vous avez appris en sortant de votre zone de confort.
Comme dans beaucoup de domaines, la démesure est à éviter si possible: si vous savez à peine nager, il est plus sage de commencer par des longueurs de bassin plutôt que de se lancer dans la traversée de la manche à la nage non?
Le plus grand risque
Enfin, parmi les plus grand risque qu’il peut y avoir, il y a celui de ne pas savoir. Ne pas savoir ce que ça fait de se débarrasser de ses habitudes pour un moment, ne pas savoir ce que c’est que de vivre comme une autre personne, ne serait-ce que pour une heure; enfin ne pas savoir ce que vous gagneriez à changer de comportement. L’ignorance est toute pardonnable tant qu’elle est transitoire, impermanente.
Avant de dire que vous n’avez aucun intérêt à sortir de votre zone de confort, essayez, vous serez peut-être agréablement surpris(e)!
J’attends avec impatience de vous lire en commentaires!
Bon weekend
William