Éthique du coaching

Bonjour à tous,

même si la semaine dernière, l’article était plutôt court, je n’ai pas oublié mon envie de vous partager certaines information sur mon métier de coach. Aujourd’hui, nous allons parler d’éthique.

Le coaching n’est pas une profession encadrée, contrairement à celle de psychologue ou de psychiatre. Il est clair que tous mes confrères et consœurs n’ont pas tous le même degré de qualification et certains ne sont même pas certifiés. J’admets mon envie de pratiquer une profession encadrée, où les personnes se disant coach auront toutes au moins un niveau minimum et surtout, car c’est ce dont nous allons traiter aujourd’hui, une éthique définie.

Chaque certification, qu’elle soit attribuée par un organisme indépendant ou lié à la SFC ou à la ICFF valide 2 choses: les compétences et l’éthique. Pour ce qui est des compétences, nous verrons un autre jour ce qu’il en est. Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est l’éthique, la manière dont seront utilisés les outils du coaching.

En effet, si la relation de coaching n’est pas une relation aussi déséquilibrée que celle entre un psychologue et son patient, elle reste une relation à l’équilibre fragile. Ce qui différencie un coach d’un gourou pour reprendre la croyance d’il y a 2 semaines est l’éthique, la manière dont le coach se positionne dans la relation.

Pourquoi cette attention à l’éthique?

Prenons un couteau. Ce couteau est un outil formidable qui peut aussi bien découper votre nourriture, vous permettre de bricoler ou blesser une personne. Ce qui va conditionner le résultat c’est l’intention avec laquelle le couteau en question sera utilisé. Il en va de même avec le coaching.

Voyons par exemple une mise au point d’objectif:

Si je me conforme à mon éthique, je vais accompagner le client et faire en sorte qu’il arrive par ses propres moyens à un objectif qui le motive, avec le bon niveau de challenge et les bon critères. Cette recherche, qui est tout aussi importante que le résultat final, lui permettra d’apprendre une méthode qu’il pourra par la suite utiliser sans moi. Cette recherche c’est aussi l’occasion de mettre le client en position de dirigeant de sa vie: il choisi, il décide et il assume. Le coaching ce n’est pas faire à la place de, c’est aider à faire…[tweetthis]Le coaching ce n’est pas faire à la place de, c’est aider à faire…[/tweetthis]

En l’absence d’éthique ou de déontologie, je pourrais mettre au point l’objectif et les critères liés pour faire en sorte que mon client soit dépendant de moi et continue à venir en séance (et donc payer)…

Je prends là un exemple simple mais maintenant, imaginez ce que cela pourrait donner à l’échelle complète d’un coaching? Je finis mes accompagnements en rappelant au client grâce à qui ils en sont arrivés là: eux-même! Grâce à leurs efforts, leur volonté de changer et leur envie d’atteindre leurs objectifs. Une absence d’éthique me ferait poser la même question et leur faire comprendre que c’est grâce à moi, ou ne pas les corriger quand ils le disent…

L'éthique représente un ensemble de barrières que nous devons respecter pour le bénéfice de notre client comme pour le notre.
L’éthique représente un ensemble de barrières que nous devons respecter pour le bénéfice de notre client comme pour le notre.

Quelles sont les composantes de l’éthique du coach?

Selon l’orientation que l’on donne à la pratique du coaching, les règles éthiques peuvent évoluer.En lien, celles de la SFC et de l’ICFF. Pour moi les règles éthiques varient selon les personnes et c’est bien tout le problème dans le cadre de coachs sans vergogne qui usent et abusent de l’ascendant qu’ils peuvent avoir face à leur clients.

Il y a plusieurs fondamentaux éthiques selon moi:

  1. Le coach ne doit jamais abuser de sa position
  2. Le coach doit l’honnêteté à son client
  3. Le coach peut avoir un fort impact mais seulement si le client s’implique: faire croire au client que le coaching va le faire évoluer sans effort c’est l’induire en erreur.
  4. La confidentialité est essentielle et il appartient au coach de l’assurer par tous les moyens (sauf en cas de données utiles à la justice types meurtres, abus…)
  5. Le but du coach doit toujours de faire en sorte que son client se passe de lui le plus vite possible. Le but final du coaching est l’indépendance du client.
  6. Les bornes financières (nombre de séance…) du coaching doivent être délimitées en amont du projet de coaching, quittes à les remodeler d’un commun accord par la suite
  7. Le coach devra toujours affuter ses compétences et sa maitrise des outils qu’il évoque. Le coaching en lui même est un chemin sur lequel nous avançons.
  8. En cas de conflits d’intérêts ou de conflit tout court, il appartient au coach de faire en sorte que la relation de coaching se termine le plus harmonieusement possible et que le client ne soit pas laissé livré à lui-même.
  9. L’action du coaching doit être profitable sur le long terme et non un simple « coup de boost ».
  10. Le coach peut et doit refuser les clients avec lesquels il existe une trop forte proximité ou qu’il ne peut pas accompagner pour d’autres raisons.

 

Voilà les bases de l’éthique du coaching selon moi et que vous veniez en tant que client chez moi ou chez un autre praticien, je vous suggère d’y être bien attentifs. Le développement des personnes est délicat et demande une grande prudence, j’ai pu croiser dernièrement des personnes se réclamant du coaching et n’étant ni certifiées (ce que je peux comprendre), ni compétentes (ce qui est inacceptable) et surtout sans éthique (ce qui est dangereux).

Avant d’aller voir un coach ou un praticien du développement personnel, soyez bien attentifs à ce que renvoie la personne au niveau éthique et pratique, cela pourrait vus éviter de mauvaises surprises.

J’adorerais savoir ce que vous pensez de ce sujet, écrivez donc un commentaire pour me le dire!

Bon Weekend

William

 

 

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