Bonjour à tous,
En ces temps de baccalauréat, de loi travail, de réchauffement climatique, de crise financière, d’uberisation néfaste de tout et n’importe quoi, rester optimiste est parfois une gageure. Je vous propose aujourd’hui 3 méthodes pour entretenir votre optimisme et surtout, pour le rendre contagieux. Si contaminer son prochain avec une grippe est mal perçu, propager l’optimisme c’est œuvre de santé publique.
Optimisme?
Commençons au début en définissant ce que j’entends par optimisme. Ce n’est pas faire confiance au destin pour nous guider en disant « l’univers/la providence/ le hasard y pourvoira » et se bercer d’illusions. Être optimiste c’est accepter la réalité d’une situation et croire en son amélioration potentielle. C’est aussi voir le potentiel dans chaque situation et croire en sa capacité à agir pour l’amélioration de cette dernière (si nécessaire).
Si j’en crois mon ami Larousse (le petit, le grand est déjà en vacances) l’optimisme possède 2 définitions possibles:
1.attitude de ceux qui ont tendance à voir les choses du bon côté.
2. Confiance dans l’avenir.
Ces deux définitions passent à côté de ce qui, selon moi, tend à devenir le centre de l’optimisme: la confiance en notre capacité à faire évoluer dans une direction qui soit en harmonie avec nos valeurs. Appliquer cette définition de l’optimisme implique quelques ajustements et surtout la mise en place des 3 méthodes que je vous propose aujourd’hui.
Optimisme niveau 1: cette histoire de verre…
Je sais, dès qu’on parle d’optimisme, on ressort cette histoire de verre à moitié plein ou à moitié vide, image usée jusqu’à la corde de « il faut voir ce qu’il y a au lieu de se concentrer sur ce qui est absent ». Même si cette interprétation est juste, nous pouvons dépasser les lieux communs pour se pencher vers une vision bien plus intéressante de cette image.
Le verre est toujours plein, simplement, ce n’est peut-être pas de ce que nous voulons y voir. Dans le cas de cette image, l’eau est perceptible mais l’air est présent, offrant ainsi un remplissage complet au contenant. L’optimisme, ce n’est pas simplement concevoir le verre à moitié plein, c’est le savoir plein, en partie de ce que nous souhaitons et d’avoir confiance en notre capacité à le remplir entièrement de ce que nous désirons.
Être optimiste c’est donc à la fois avoir conscience que nous somme dans une situation qui convient, un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout à nos aspirations et avoir confiance en notre capacité à aller vers ce que nous désirons.
Il est facile de croire que l’optimiste est toujours de bonne humeur, qu’il a toujours le sourire… Ce n’est pas le cas, l’optimisme est une détermination à voir les choses s’améliorer, à voir le potentiel de chaque situation (oui je me répète mais c’est parce que c’est important).
Optimisme niveau 2: le journal de gratitude
J’ai déjà traité le sujet dans un autre article, je ne vais donc pas épiloguer mais écrire chaque jour ce qui vous fais ressentir de la gratitude vous aidera à voir que votre vie à un potentiel de « génialitude » que vous sous estimez, notamment à cause de votre environnement. C’est ce que nous allons voir dans le prochain point.
Optimisme niveau 3: Le ménage de printemps
Parfois le problème est extérieur. Nous avons le contrôle de nos vies et une certaines liberté dans la gestion de notre contexte d’existence mais reste qu’il est parfois délicat de rester optimiste quand nous sommes entourés de râleurs, d’oiseaux de mauvaise augure et de briseurs de rêves. Accepter les visions différentes de la vie et se laisser bouffer par ces dernières n’est pas la même chose. La première est normale et intelligente, c’est ainsi que nous évoluons et que nous progressons en comparant, confrontant et parfois adoptant des idées. Par contre la seconde est terriblement dommage, nous avons tous un collègue, un contact pour qui rien ne va, pour qui « ça sert à rien » pour qui « de toute façon c’est pareil »… Ce sont eux ou au moins ce qu’ils vous transmettent qui vont faire partie de notre ménage de printemps.
Quand une relation devient plus toxique, nocive que bénéfique, notre responsabilité est de la faire évoluer ou de la terminer. Nous nous devons bien cela après tout! Bien entendu dans le monde professionnel, nous ne sommes pas toujours en maitrise des personnes avec qui nous travaillons.
Recodez chacune de vos interactions avec ces personnes pour annuler le pessimisme qui teinte certaines de leurs déclarations. Après tout, leur vision du monde leur appartient, vous n’avez pas à y adhérer. Conscientisez chaque discussion pour bien détecter quand vous vous prenez « une piqure de négativité » pour l’esquiver et si vous en avez la possibilité, reformulez pour y mettre une intention positive et constructive : « tu as raison ce projet est en retard, c’est une occasion pour nous de retourner à l’essentiel et de simplifier notre démarche au maximum » sera toujours plus cool que « on est à la bourre, on s’en sortira jamais ». Au passage, cette méthode fonctionne aussi avec la émissions d’information et d’actualité.
Pour certains l’optimisme est un trait de caractère, une facette de notre personnalité. Pour moi c’est un acte militant, je crois que nous avons tous un grand pouvoir sur notre vie et qu’il faut savoir se le réapproprier, en commençant par voir le potentiel de chaque situation. Nous avons le pouvoir de créer un monde qui nous convient, qui nous plaise et qui puisse être transmis à nos enfants, il nous appartient d’agir pour cela et cela commence par reprendre les rênes de nos vies. Si quelqu’un vous dit le contraire, faites le ménage autour de vous, notre potentiel est illimité et personne n’a le droit de vous brider.
Bon weekend.
William