S’autoriser à réussir

Quand j’accompagne une personne, il est rapidement question de définir ce que sera une réussite. Est-ce une somme? Une qualité de vie? Un signe de reconnaissance venant d’un public particulier ? Et les articles traitant de ce que devrait être une réussite sont légion. Mais peu parlent du fait de s’autoriser à réussir.

Le principe de l’autorisation

On parle d’énormément de concepts en développement personnel, pour peu qu’on ajoute ceux qui sont en périphérie… Il y a de quoi en faire des livres! D’ailleurs les auteurs ne s’en privent pas. Dans tous les cas l’idée de s’autoriser à [quelque chose ] est très répandue. On s’autorise à profiter du moment présent, de nos êtres chers, de nos victoires et de bien d’autres choses. Pour autant, s’autoriser à réussir reste assez peu répandu.

Je m’explique. Réussir implique de travailler sur plusieurs niveaux, tous dépendants de votre intention à ce moment là. Je n’utilise pas le terme objectif dans ce cas là car je vois la réussite comme l’atteinte d’une situation globale et non d’un objectif particulier. Dans tous les cas, qu’il s’agisse de l’atteinte d’un objectif, d’une liberté de l’être ou d’un point sur la carte, s’autoriser à réussir est capital. S’autoriser à aimer n’est pas aimer, S’autoriser à être riche n’est pas être millionnaire, s’autoriser à éliminer ses kilos superflus n’est pas avoir des abdos (oui je vous vois arriver avec vos bonnes résolutions encore).

S'autoriser à réussir

S’autoriser à réussir intérieurement

Il est délicat de travailler à sa réussite quand on a des croyances, des pensées qui nous parasitent et parasitent notre progression. Par exemple, les croyances limitantes autour du travail, de l’argent, du succès ou simplement des autres vont contribuer à votre inertie. Je vois de nombreuses personnes autour de moi expliquer combien il est essentiel d’être bien dans sa vie. Souvent avec des discours du type “si j’y suis parvenu, vous pouvez y arriver!”. Il n’y a rien de plus nocif. Le contexte des uns est rarement identique à celui des autres.

Dans tous les cas, avant même de commencer à taper sur les autres pratiquants du développement personnel, on peut se mettre d’accord sur un point : s’autoriser n’est qu’un ingrédient dans la recette.
S’autoriser à être bien, à réussir ou à aimer sont toutes des variantes de s’autoriser à réussir dans un domaine donné. Pour cela, rien de plus facile que de se le dire… pas vrai?

FAUX! Encore faut-il bien définir ce que nous entendons par réussite. Le premier pas pour s’autoriser à réussir est de bien définir ce que nous entendons par cette dernière. Un second pas sera de questionner notre ressenti :
Est-ce que nous avons des à priori négatifs sur le “club” que nous risquons de rejoindre? Est-ce que nous avons des peurs liées à ce que ce changement peut entraîner autour de nous?
Enfin, avons-nous verbalisé cela d’une manière ou d’une autre?

Là nous pourrons nous dire “je t’autorise à réussir” ! Plus tôt, c’est se donner le droit de circuler librement dans une champ de mines… ça peut être très douloureux!

S’autoriser à réussir extérieurement.

Là le principe est relativement simple aussi je compte en parler rapidement. Si vous souhaitez réussir dans un domaine particulier, il vous appartient de créer le contexte de réussite pour cela. Un contexte de réussite ? Très simple, un environnement qui permettra de faire pousser votre projet dans de bonnes conditions.
Si vous souhaitez aller vers une vie plus saine en arrêtant de fumer, il va falloir vous autoriser la réussite au niveau externe en ôtant de votre environnement immédiat tous les objets liés à cette pratique que vous souhaitez abandonner. L’inverse est tout aussi vrai.

L’année ou j’ai le plus progressé en guitare c’était l’année où je vivais en Angleterre. En plus d’une météo qui incitait à rester à l’intérieur, ma chambre me permettait d’avoir ma guitare à côté de mon bureau en permanence. Ainsi, à chaque envie de pause, je prenais ma guitare et jouait quelques notes en réfléchissant à ce que je voulais faire ensuite au niveau de mes études.
En somme nous avons aussi besoin d’un travail externe pour réussir, à nous de manipuler notre environnement pour créer notre réussite.

Vous me direz “rien de nouveau dans cet article mon cher William” (merci d’être aussi poli.e). En fait si. On nous présente la réussite comme un truc qu’on doit décider, qu’on doit mettre en place en appliquant bêtement des recettes proposées par d’autres. Rien n’est plus faux. La réussite se construit sur mesure, tout comme le bonheur, l’amour et la liberté. Vous autoriser à réussir selon vos codes, vos valeurs est véritablement essentiel et nouveau. Car oui vous avez le droit de réussir selon votre vision de la réussite, pas selon celle d’une culture donnée, d’une groupe de personne donnée ou simplement celle héritée de vos parents.
Vous avez le droit de réussir, mais cela ne dépend que de vous.

Bon weekend.
William

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *