LA technique pour être un as du plan d’action: le backtracking

Bonjour à tous,

comme vous le savez peut-être, le coaching passe souvent par une étape essentielle qui est celle du plan d’action. Le plan d’action va définir comment vous allez atteindre votre objectif travaillé dans le coaching.

Parfois, il est aisé de déterminer les étapes d’un plan d’action, c’est le cas que nous avions étudié dans cet article. D’autres fois, il est plus délicat de trouver comment s’y prendre, c’est à surpasser cette difficulté que sert le backtracking, la technique que je vous présente aujourd’hui.[tweetthis]Le backtracking pour améliorer ses projets et surpasser ses blocages[/tweetthis]

 

Le backtracking

J’utilise cette technique aussi bien en groupe qu’en séance individuelle, elle permet de faire abstraction des pessimistes et des blocages qu’on peut se poser.

Il est très important de préparer l’utilisation de cette technique par la mise au point d’un objectif clair.

Une fois fait, partez du principe que vous avez atteint votre objectif, projetez-vous dans l’avenir et voyez-vous avec cet objectif complété.

Maintenant, repartez quelques temps en arrière, qu’est-ce que vous faites pour atteindre l’objectif en question?

Et encore un peu plus tôt?

Et encore un peu plus tôt?

Revenez ainsi sur vos hypothétiques traces jusqu’à arriver à l’instant présent.

Vous avez des étapes intermédiaires entre maintenant et la réalisation de votre objectif, donc des objectifs intermédiaires.

Une fois les paliers intermédiaires mis en place, il ne reste plus qu’à refaire un backtracking pour chacun d’entre eux et ainsi déterminer les étapes à accomplir pour arriver à l’objectif final.

En remontant le temps, vous trouvez les étapes intermédiaires, les checks points et vous vous affranchissez des « c’est compliqué », des « je ne sais pas comment faire » et autres tracas.

Backtracking your steps to success

Exemple de Backtracking

Objectif: Avoir un accent neutre en anglais (donc ne plus dire « ze » au lieu de « the » et autres marqueurs de ma frenchtitude)

Pour atteindre cet objectif, je sais qu’il y a plusieurs chemins possibles, voici l’un d’eux:

9/ Accent neutre qui fait s’interroger les anglophones sur ma provenance.

8/ Passer une soirée avec un groupe d’anglophones et ne pas commettre d’erreurs de prononciation

7/ Déjeuner avec Edmund Platt de chez Oxbridge et ne pas reprendre une prononciation du repas.

6/ Avoir les prononciations anglaises bien en tête, naturellement et savoir les dire correctement.

5/ Regarder des films en anglais sans sous titres pour améliorer mon oreille.

4/ Travailler mon oreille en écoutant des podcasts et la BBC.

3/ Apprendre la phonétique anglaise pour mieux comprendre les sons à émettre.

2/ Déterminer mes erreurs habituelles en m’enregistrant et en demandant à mes interlocuteurs anglophones quelles erreurs je fais.

1/ Dégager 1h par semaine pour travailler mon anglais.

 

Autre exemple:

L’une de mes clientes souhaitait mettre au point un plan de carrière. En faisant un backtracking, nous avons déterminé quels étaient les critères de succès qu’elle voulait avoir dans 5 ans, puis dans 3 ans, puis dans un an, puis dans 6 mois…

 

C’est à votre tour d’essayer!

Postez en commentaire les étapes que vous avez trouvé grâce à cette technique!

Bon weekend

William

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